L'affaire "Mosley" 2
Une poignée d'écuries sont sorties de leur réserve et se sont élevées contre le président de la FIA, Max Mosley, dont la crédibilité est remise en question après la publication d'une vidéo le montrant en compagnie de cinq prostituées. On aurait pourtant cru qu'elles l'aurait défendu...
Toyota a déclaré, dans un communiqué : "Toyota Motorsport n'approuve aucun comportement susceptible d'écorner l'image de la Formule 1, comme des conduites à caractère raciste ou anti-sémite par exemple.
Les figures historiques dans le sport ou le business, dont le sport automobile, se doivent d'avoir une attitude irréprochable. Lorsque tous les faits seront connus, ce sera à la FIA de décider si Mr. Mosley a rempli les obligations morales pour se trouver à la tête d'une institution telle que la FIA."
McLaren et BMW, elles, ont déclaré conjointement : "Le contenu de cette publication est déplorable. En tant que société, nous prenons fermement nos distances par rapport à cette affaire. Cet incident concerne Max Mosley mais également son rôle de président de la FIA, et tous les clubs de sports mécaniques. Les conséquences sont au-delà de l'industrie des sports mécaniques. Nous attendons une réponse des membres de la FIA."
Honda y a ajouté : "Il est nécessaire que les hautes figures dans le sport et le business affichent un comportement exemplaire pour accomplir leurs tâches avec intégrité et respect.
L'écurie Honda F1 est extrêmement déçue des récents évènements concernant Max Mosley et se doute que la réputation de la Formule 1 et de tous ses participants à été endommagée. Nous souhaîtons que la FIA prenne ce problème en considération et où elle statue dans les meilleurs intérêts du sport, ainsi que la F1."
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