Kubica gravement accidenté lors d'un rallye (32)

Des informations contradictoires continuent toujours à souffler le chaud et le froid sur le possible retour de Robert Kubica chez Lotus Renault l’année prochaine, et le doute vient cette fois-ci de son équipe et de son boss, Éric Boullier.

Le docteur Riccardo Ceccarelli, qui s’occupe du programme de rééducation du pilote polonais, a récemment estimé qu’il faudrait encore quelques mois de rééducation avant que Kubica puisse reprendre le volant d’une Formule 1 alors que peu de temps après, le chirurgien italien Igor Rossello qui avait opéré Kubica de la main droite il y a quelques mois, s’était montré plus que rassurant, indiquant que son patient était déjà pratiquement apte à reprendre la compétition. Toutefois, le directeur de Lotus Renault, Éric Boullier, ne partage pas l’optimisme du docteur Rossello tant qu'il n'aura pas vu le polonais en action, et c'est pour cela qu'il prépare actuellement un plan de secours notamment en évaluant Bruno Senna et Romain Grosjean au volant de la R31.

"Nous devons passer en revue toutes nos options et nous attendons toujours que Robert revienne vers nous pour nous dire qu’il peut tester une Formule 1. La dernière information dont je dispose, c’est que nous devons nous asseoir pour discuter de la façon dont nous pouvons gérer son retour, car je ne pense pas qu’il puisse revenir au volant d’une F1 dans les prochains jours. Dans les semaines à venir peut-être, mais pas dans les prochains jours. Nous devons donc être sûrs que nous travaillons main dans la main sur un programme destiné à le faire revenir. Mais j’ai également besoin d’un plan concret si jamais il n’est pas en mesure de revenir - ce que je ne souhaite évidemment pas."

Boullier a en tout cas ajouté que tout était prêt pour organiser une séance d’essais privés à Kubica au volant de la R29 de 2009 mais a tenu à rappeler qu'on ne saurait rien tant que le polonais n'aurait pas bouclé ses premiers kilomètres à haute vitesse : "Tout est prêt. Les monoplaces de 2009 sont dans le garage, prêtes à être mises en marche. Nous sommes prêts à l’accueillir mais nous attendons qu’il nous donne le signal. Je sais que son management est très confiant et j’en suis heureux car je suis le premier qui souhaite avoir Robert Kubica dans la voiture, mais personne ne sait. Personne ne dispose d’un compte rendu médical et personne ne l’a vu conduire une voiture à une vitesse élevée. Tant que nous n’avons pas de confirmation, nous ne pouvons pas juger. Et nous ne pouvons pas écarter, malheureusement, la possibilité qu’il ne revienne pas. Je suis en contact régulier avec son manager, mais tant qu’il n’aura pas piloté la voiture, nous ne saurons pas." a-t-il répété.