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Bernie Ecclestone, le grand patron de la F1, a semblé beaucoup plus enclin à rester à long terme sur plusieurs circuits récemment menacés d'être écartés du championnat du monde ces prochaines années. Il s'agit de Montréal (Canada), Nürburg (Allemagne), Yeongam (Corée-du-Sud) et Sakhir (Bahreïn).

Dans le cas de Montréal, Ecclestone avait pourtant exigé des travaux sur la piste Gilles Villeneuve, mais le vent semble avoir tourné puisqu'un contrat a d'ores et déjà été signé : "Il y a comme une sorte de magie à Montréal, tout le monde aime Montréal. Le circuit est joli et il passe bien à la télé, vous pouvez vous y rendre du centre ville si vous le souhaitez. Nous sommes allés voir Toronto mais jamais nous ne pourrions courir là-bas. Ils nous proposent des choses mais pour nous, Montréal est idéal. Tout le monde est content dans la ville. Nous avons renouvelé le contrat là-bas et nous continuerons à y aller."

Le britannique a donné des signes positifs, se montrant plutôt conciliant pour un possible renouvellement des contrats des Grands Prix d'Allemagne (sur le Nürburgring), de Corée-du-Sud et de Bahreïn. L'avenir de la course du Nürburgring, qui accueille le Grand Prix d'Allemagne tous les deux ans en alternance avec le Hockenheimring, avait paru un temps menacé puisque le gouvernement de la région avait changé de bord et qu'il avait été décidé de réduire les dépenses dans le cadre de la Formule 1. Une fois n'est pas coutume, Ecclestone n'a pas agité la menace de rayer la course du calendrier pour l'attribuer à une autre organisation ; il semble aujourd'hui avoir accepté une substantielle baisse sur les droits d'organisation. "Il y a eu un problème interne avec le promoteur du Nürburgring. Leur contrat est maintenant arrivé à son terme alors nous allons le renouveler dès que nous saurons avec qui le renouveler. Et je suis heureux qu'il en soit ainsi."

Quant à la Corée-du-Sud, les organisateurs locaux semblant avoir eu gain de cause pour diviser apparemment par deux le montant des droits d'organisation qu'ils paient chaque année et qui étaient estimés jusque-là à 50 millions de dollars. "Nous avons vendu en Corée les droits de télévision et d'autres droits mais ils ont souhaité les reprendre alors effectivement nous avons réduit l'addition qu'ils doivent payer. Nous avons repris des droits que nous leur avions vendus," affirmé l'homme d'affaires octogénaire.

Bernie Ecclestone s'est également déclaré très heureux du Grand Prix de Bahreïn, pourtant controversé en raison d'un certain nombre de violations des droits de l'Homme dans le pays, qui sont les suites de violentes manifestations débutées à l'époque du "printemps arabe", en 2011. "Il n'y a pas eu de dommages occasionnés à la marque que constitue la Formule 1. Après tout, pourquoi y en aurait-il eu ? Les manifestants n'étaient pas là pour attaquer qui que ce soit. Ils voulaient utiliser cet événement pour manifester et faire entendre leur voix."