France / Grande-Bretagne 1
Le vieux continent se tasse. De 70% en 1997, sa représentativité dans le calendrier de Formule 1 a chuté à 50% en 10 ans. L’Europe n’a pas encore touché le fond : la dégringolade est en cours. Avec les arrivées annoncées de la Corée du Sud et de l’Inde à l’horizon 2010 – et les candidatures prochaines du Mexique, de l’Afrique du Sud (où il y a déjà eu des grands prix auparavant) et de la Russie – le vieux continent courbe l’échine au point de fracturer certaines vertèbres d’une ossature autrefois solide comme un roc : le circuit Enzo e Dino Ferrari appartient à l’histoire du championnat du monde et Hockenheim devient un intermittent du spectacle, en alternance avec le Nürburgring, qui avait déjà subi le plus grand outrage avec la refonte de son tracé.
Les prochains à ne plus passer les fourches caudines de la FOM ? France, Grande-Bretagne, Belgique et Canada sont régulièrement mis sur la sellette. Bernie Ecclestone s’étant personnellement porté au chevet de Spa, la Belgique a trouvé un ballon d’oxygène. Magny-Cours et Silverstone frisent en revanche l’hypoxie. Leur avenir s’assombrit un peu plus avec la déclaration du jour de Bernie Ecclestone, qui en deux phrases tout à la fois sibyllines et lourdes de sens, fait vaciller deux pays fondateurs du calendrier du championnat du monde de Formule 1.
« Une alternance entre France et Grande-Bretagne ? Les organisateurs Français en seraient ravis. Pour ce qui concerne la course britannique, je ne sais pas ce qu’ils veulent et je ne suis pas certain qu’ils le savent eux-mêmes » a déclaré Bernie Ecclestone.
Rappellons qu'il faudra donc ménager une place (pour les nouveaux grands prix asiatiques) dans le calendrier que les écuries ne veulent pas voir comporter plus de 20 épreuves.
Commenter cet article