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Bahreïn à nouveau annulé en 2012 ? (15) : Le GP n'est pas un outil du gouvernement

Samedi 7 Avril 2012, 22:19 , par jg56 Publié dans #Infos 2012

The FIA is receiving daily updates from dignitaries within the nation of BahrainMalgré les manifestations qui continuent d'agiter le royaume de Bahreïn, la tenue du Grand Prix ne semble pas remise en cause par les instances dirigeantes de la Formule 1 ni par les organisateurs locaux du Grand Prix. L'année dernière, l'épreuve avait été reportée puis finalement annulée à cause de ces mêmes troubles socio-politiques, cependant cette année, la FIA se fait plus rassurante et se dit avoir été assurée par les forces de police bahreïnies que la situation était totalement sous contrôle.

Le responsable du circuit de Bahreïn, Zayed R. Al Zayani, présent en Grande-Bretagne (où se concentre à présent un nouveau foyer de contestation anti-bahreïnie) et interviewé à la télévision locale, a réagi à la recrudescence des émeutes de ces derniers mois ainsi qu'à l'annulation du GP en 2011 qui lui a été rappelée par un journaliste : "Tout ce qu'il s'est passé est très triste. Mais nous ne pouvons pas revenir en arrière et changer le cours de l'Histoire. Nous avons tiré les leçons de tout cela et nous voulons avancer. Le Grand Prix est nécessaire pour nous remettre sur la bonne voie. Le pays a souffert, l'économie a souffert."

Si, apparemment, la sécurité ne semble donc plus être un souci, des voix s’élèvent d'un autre côté pour faire remarquer que le forcing qui se fait pour que l'événement ait lieu ressemble plutôt à une entente entre le gouvernement et les dirigeants de la F1 afin de montrer que le pays réussit à faire face à ses troubles.

Zayed R. Al Zayani a contré ces accusations et s'est dit convaincu que ce GP n'était pas un outil pour le gouvernement : "Je ne le pense pas, je ne suis pas d’accord. La course ne se tient pas pour le pouvoir politique mais parce que Bahreïn est le berceau des sports mécaniques au Moyen-Orient. Nous avons accueilli sept Grands Prix et la majorité des spectateurs ne fait pas partie du gouvernement ou de la famille royale, ce sont des fans de F1 et de sport mécanique en général, certains venus des pays voisins, et ils seront à nouveau là en nombre le 22 avril prochain. Il serait dommage de décevoir tout ceux qui viennent voir ce spectacle. C'est un événement sportif et nous voulons que ça le reste."

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