Le GP d'Inde menacé par des manifestations ?
Un nouvel obstacle vient de s'élever contre la tenue du Grand Prix d’Inde, qui doit accueillir la Formule 1 pour la première fois de son Histoire le week-end du 30 octobre prochain. Après le conflit des taxes à payer pour les équipes, quyi montre que l'événement n'est pas du tout soutenu par le gouvernement indien, les problèmes d'obtention des passeports et un circuit qui ne serait probablement pas entièrement terminé, ce sont les fermiers locaux qui menacent de perturber la course indienne.
Pour construire le circuit de Buddh, les fermiers ont été privés d'une partie de leurs terres et ils n’ont reçu qu’une maigre compensation en échange. Ils projettent donc de manifester durant le Grand Prix pour faire entendre leur voix : "Nous ne sommes pas contre la course mais nous estimons que nous avons été lésés dans cette histoire. Nous tiendrons des manifestations et nous resterons aux abords du circuit à compter du 23 octobre pour nous assurer que notre voix soit entendue. Nous demandons seulement que notre droit soit respecté. Les autorités sont restées sourdes face à notre demande. Si elles sont enclines à nous parler, alors nous arrêterons les manifestations que nous programmons." a déclaré Virender Dhada, le leader de ce mouvement.
De son côté, le promoteur du Grand Prix d’Inde, la société JP Sports, a qualifié de "blague" les revendications des fermiers et a tenu à rassurer sur le bon déroulement de l’épreuve, même s'il est très probable que le gouvernement indien ne s'impliquera pas dans l'affaire et que les autorités locales et les organisateurs devront gérer la situation seuls.
"Toute cette histoire est une énorme blague. Les gens ne devraient pas prendre ces menaces au sérieux. Il y a tellement à gagner avec cette course pour notre entreprise et le pays, pensez-vous que nous permettrons à une poignée de fermiers de la perturber ?" a lancé un des représentants de JP Sports, assurant ensuite : "Nous avons investi 400 millions de dollars pour la course et nous dépenserons encore quelques millions si nécessaire pour ne pas compromettre la sécurité de l’épreuve. Nous ferons ce qu’il faut pour que le Grand Prix soit une vraie réussite."
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