Le GP de Corée-du-Sud menacé
Le grand argentier de la F1, directeur de la FOM, Bernie Ecclestone, a mis un sérieux doute sur l’avenir du Grand Prix de Corée-du-Sud, après les nombreuses critiques dont a fait l’objet l’édition 2011. Les améliorations attendues par le britannique pour que la course reste au calendrier sont à présent innombrables : plus de logements, plus d'entretien, plus de sécurité...
Loin de tout, pour ne pas dire les choses autrement, puisqu'à plus de quatre heures de route de la capitale Séoul sans hôtels de qualité à proximité, la plupart du paddock de Formule 1 doit se contenter d’hôtels de passe parfois lugubres. Le Grand Prix de Corée-du-Sud ne remplit donc clairement pas les standards pour accueillir dignement la catégorie reine du sport automobile.
Ce problème premier du confort du logement n'est cependant pas le seul : depuis l'édition 2010, qui avait accueilli la F1 dans des infrastructures et sur un tracé à peine achevés, les organisateurs n'ont pas fait de travaux supplémentaires, et les stands et paddocks n'étaient même pas nettoyés depuis l'année dernière quand les équipes son arrivées cette année. Sans parler du manque d'entretien général, des affichages des noms des pilotes et équipes dans les stands pas actualisés, et de la sortie des stands pas modifiée alors qu'elle avait été jugée dangeureuse suite à l'édition 2010. Pour le reste, c'est-à-dire le dessin du circuit, il est vrai qu'il promet au contraire des courses à grand spectacle, mais il n'est pas aménagé et entretenu à sa juste valeur par les organisateurs sud-coréens.
Sous contrat jusqu’en 2017, avec une option permettant la prolongation du contrat jusqu’en 2022, les organisateurs ont récemment indiqué qu’ils souhaitaient renégocier leur contrat actuel passé avec la FOM de Bernie Ecclestone, le Grand Prix de Yeongam accusant de lourdes pertes. Ecclestone a toutefois exclu toute renégociation du contrat, ouvrant la voie à un possible retrait du Grand Prix de Corée-du-Sud d’un calendrier de Formule 1 qui sera déjà fort chargé dans les années à venir avec les arrivées des Grands Prix des États-Unis à Austin, d’Amérique près de New-York et de Russie à Sotchi. "Il y a beaucoup de choses dans la vie qu’on ne peut pas s’offrir et on n’a pas vraiment besoin de les posséder. Cela nous a pris suffisamment de temps pour négocier au départ." a regretté Ecclestone. "Il n'y aura aucune renégociation du contrat."
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