Pirelli n'est pas en cause pour la crevaison de Vettel

Le manufacturier unique de pneumatiques Pirelli s’est dédouané de toute responsabilité pour la crevaison dont a été victime Sebastian Vettel dans le premier tour du Grand Prix d’Abu Dhabi le week-end dernier. Le double champion du monde avait perdu toute chance de remporter son 12è succès de la saison dès le deuxième virage à cause d’une crevaison qui l’avait fait partir en tête-à-queue. Il avait ensuite regagné les stands mais avait abîmé sa monoplace sur le chemin du retour, ce qui l'avait contraint à son premier abandon de la saison.

Après une analyse approfondie du pneu, Pirelli a indiqué ce mercredi que la crevaison dont a souffert Vettel n’avait pas été provoquée par une défaillance structurelle de son pneumatique. Le manufacturier italien doute également que des débris sur la piste aient pu provoquer cette crevaison, Vettel étant en tête du peloton dans ce premier tour, rejetant dès lors la responsabilité sur Red Bull.

"Nous pouvons confirmer qu'aucune défaillance structurelle n'est à l’origine de la crevaison dont a été victime Sebastian Vettel à Abu Dhabi. Nous sommes arrivés à cette conclusion commune avec Red Bull après avoir mené une analyse approfondie de ce qu’il restait du pneu. Nous ne pouvons pas exclure que des débris sur la piste aient endommagé le pneu, provocant ensuite une crevaison, mais après une inspection minutieuse de la piste, rien ne vient attester la thèse des débris." a expliqué Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport. Cela signifie en effet que Pirelli rejette la responsabilité sur Red Bull. La thèse la plus probable est que les gaz d’échappements auraient un peu trop chauffé pendant la procédure de départ, ce qui aurait provoqué cette crevaison soudaine quelques mètres après le premier virage.