Le grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, a confié qu’il était intéressé par le rachat de l’écurie Renault à la fin de la saison 2009, quand l'équipe venait de traverser une sombre période suite à l'affaire du Crashgate de Singapour 2008 et au bannissement à vie du patron de l'équipe française, Flavio Briatore.

Il va sans dire que la proposition financière du directeur de la FOM aurait certainement été la plus intéressante pour Renault si Ecclestone n'avait pas été empêché de ce rachat par CVC Capital Partners, le détenteur majoritaire des droits commerciaux de la F1. Rappelons que le constructeur automobile français avait vendu la majorité des parts de son équipe en décembre 2009 à la société d'investissements luxembourgeoise Genii Capital, avant de vendre le reste de ses parts au contructeurs anglo-malais Lotus, qui a renommé l'équipe en "Lotus Renault" en 2011.

Ecclestone avait cependant été proche de faire une offre car il voulait lui aussi acquérir l’écurie en 2009. Il n’a cependant pas reçu le feu vert de Donald Mackenzie, le cofondateur de CVC Capital Partners et nouveau président de Delta Topco, la holding qui gère les droits de la F1, car il aurait été mal vu que le propriétaire de ce sport, normalement impartial dans les décisions économiques et sportives, ait une équipe à lui dans le peloton : "Donald m’a dit que nous ne pouvions pas faire ça. Si nous avions possédé une équipe, cela nous aurait causé des problèmes. À chaque fois que ces voitures auraient été à la télévision, les gens auraient dit que nous les favorisions." a en effet indiqué Ecclestone.