Michelin fait ses adieux à l'Europe
Juste après s'être déplacé sur le circuit le plus récent du calendrier, celui de l'Istanbul Park, le championnat du monde de Formule 1 passe à son plus ancien rendez-vous, celui de Monza.
Le célèbre Autodrome milanais a organisé son premier Grand Prix d'Italie en 1922, l'année même de sa construction. L'épreuve fut remportée par Pietro Bordino, sur Fiat. Ce circuit s'est rapidement posé comme l'un des plus importants d'Europe. En 1950, il est devenu l'un des sept tracés à accueillir une manche du tout premier championnat du monde de F1. Par la suite, il n'a manqué qu'une seule fois au calendrier, en 1980, lorsque le Grand Prix d'Italie a été momentanément déplacé à Imola.
Par conséquent, Monza a organisé davantage de Grands Prix du championnat du monde que n'importe quel autre circuit, et cette année comptera comme le 56è à se dérouler sur ce circuit de légende. Ce temple de la vitesse procure ainsi un cadre historique idéal à l'heure où Michelin s'apprête à disputer son dernier Grand Prix de F1 européen des années à venir. Michelin jouit d'un palmarès remarquable sur le circuit de Monza. Ce dernier a subi de nombreuses retouches au fil de son histoire, mais il conserve l'essentiel de son infrastructure historique.
Le manufacturier clermontois a enregistré sa première victoire sur ce circuit en 1979, avec Jody Scheckter (Ferrari). Depuis, il a fourni des pneus victorieux à six autres reprises : Alain Prost (Renault, 1981), René Arnoux (Renault, 1982), Nelson Piquet (Brabham-BMW, 1983), Niki Lauda (McLaren-TAG turbo,1984) et Juan Pablo Montoya (Williams-BMW, 2001 et McLaren-Mercedes, 2005) ont tous remporté le Grand Prix d'Italie sur pneus Michelin.
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