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Alternance Belgique - France ? (2) : La Belgique doute

Mercredi 11 Janvier 2012, 00:32 , par jg56 Publié dans #Infos 2012

Felipe Massa, Ferrari, 2011 Belgian Formula 1 Grand Prix, Formula 1La question d’une alternance entre le circuit belge de Spa et le tracé français du Castellet commence à secouer les milieux politiques en Belgique. Ces derniers jours, la presse française a rapporté que le projet de l’alternance était bouclé et qu’il ne manquait plus que le feu vert du premier ministre français François Fillon.

Néanmoins, certains politiciens belges commencent à monter au créneau pour maintenir Spa-Francorchamps de façon annuelle au calendrier de Formule 1, craignant notamment de perdre leur course à moyen terme, au profit d'une épreuve annuelle en France. Certains disent d'ailleurs que si l'alternance entre les deux pays a été proposée, ce n'est pas seulement pour ramener la France en F1 mais c'est plutôt parce que la FOM veut faire pression sur la Belgique pour qu'elle accepte de payer un contrat plus cher l'assurant en revanche d'organiser un événement annuel - ce qui n'assurerait alors plus la tenue d'un GP en France.

En ces temps politiques particulièrement agités en Belgique, le moindre dossier peut donc faire la une des journaux. Interrogé en commission du parlement wallon, Jean-Claude Marcourt, le ministre wallon de l’économie, a indiqué que le document signé avec les français n’était pas engageant. La Belgique serait donc en droit de refuser l’alternance et Marcourt entend clarifier la situation avec la France dans les plus brefs délais. Le tout est en fait de savoir si la Belgique se doit de payer plus cher pour conserver son GP chaque année, ou bien de réduire ses dépenses pour ne plus voir la F1 qu'une année sur deux, mais dans ce cas avec l'incertitude des bénéfices et le doute quant à se faire remplacer totalement par le GP de France, un jour ou l'autre. Il faudra en tout cas signer un nouveau contrat pour Spa car l'actuel court seulement jusqu'à cette année 2012.

"Nous avions dit que, pour le 31 décembre 2011, il fallait savoir comment nous avancions avec la France. Au 1er janvier, nous n’avions pas ces éléments. Mais aujourd’hui, les français semblent vouloir rattraper leur retard et ils s'approchent de conclure leurs discussions," a expliqué le ministre. "Dans quatre ou cinq semaines, nous devons clarifier tous les éléments. Je ne veux pas que les choses trainent et qu’on arrive à l’échéance de notre contrat sans savoir où l’on va. Nous attendons la réponse de la France."

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